Le flipper The Addams Family | Bally | Le rétro test

Parler de flippers « retro » sans citer The Addams Family, c’est un peu comme parler de Science-Fiction sans évoquer Star Wars. Certes, on n’aborde pas la référence la plus pointue du sujet mais elle a au moins le mérite d’avoir popularisé le genre et de parler à tout le monde.

Il est, en effet, bien rare de croiser un pinhead ou même la moindre personne ayant fréquenté les cafés/bars ou salles de jeux des années 90 qui n’ait jamais posé ses mains sur cette machine culte. Un flipper qui brille sur bien des aspects, que ce soit le thème, la conception, les toys ou encore le volume de machines produites, bref… le TAF (pour les intimes) est l’objet de tous les records, de toutes les convoitises mais également de toutes les critiques.

Alors, véritable chef d’œuvre qui a marqué l’histoire ou bien machine populaire surcotée au succès non mérité ? C’est ce que nous allons tenter de voir ensemble aujourd’hui ! On remonte sa montre Flik Flak, on ajuste son pull Fido Dido, on termine son verre de Tang et on se replonge avec douceur en 1992, année de choix pour le flipper. Let’s go, Thing !

Ooooh ! Il a les yeux de son papa ! Chéri, enlève-les-lui de la bouche… !

Une belle machine en hommage au film

En 1991 sortait le film The Addams Family (la Famille Addams dans la langue de Molière) créé par Barry Sonnenfeld, tiré des romans de Charles Addams. Le film, disposant d’une direction artistique assez incroyable à l’époque rencontre un énorme succès commercial. C’est donc, assez logiquement, que Bally s’engouffre dans la brèche pour créer un flipper sur ce thème en reprenant les codes du film, à savoir :

  • Un univers aussi horrifique que magnifique
  • Des musiques entrainantes
  • De l’humour, de l’humour, de l’humour

Et de fait, un gameplay qui rend ce flipper aussi accessible à tous que le film pouvait l’être. L’objectif est clair : surfer sur le succès commercial du moment pour attirer le plus de joueurs possible au travers d’une machine ludique et entrainante.

Et c’est à Pat Lawlor, game designer de renom (Earthshaker, WirlWind ou encore FunHouse pour ses grands succès de cette période) que l’on confie cette mission. Ce dernier, plutôt habitué à créer ses propres univers, se retrouve aux manettes de la création de son tout premier flipper issu d’une licence de la culture populaire.

Et il était loin de se douter à l’époque, qu’il allait signer là son plus grand succès (commercial du moins).

Un Monochrome de Darkman

Qui dit horrifique dit forcément abondance de couleurs sombres. Et visuellement, pour coller à l’ambiance du film, Bally n’y va pas de main morte puisqu’ils nous pondent une caisse entièrement noire ! Laquelle sera surmontée par le logo du film, bardée d’éclairs bleus et accueillant au centre, la fameuse « chose », la main si emblématique de la franchise, qui est reprise sur la caisse et sur les côtés du fronton jouant avec une bille pour l’occasion. Sobre, mais efficace.

Now there’s some`thing’ special in pinball !

Le translite, quant à lui, est d’une incroyable finesse dans le trait du dessin et on reconnait sans aucun mal tous les acteurs du film qui posent devant l’emblématique manoir. Attardez-vous quelques minutes dessus pour noter les nombreuses références aux moments forts au film, sans parler des objets cultes disséminés un peu partout.

Petite subtilité, le Cousin Machin (sorte de mix entre Michel Polnareff et Chewbacca) apparait dans la fenêtre la plus en haut à gauche du manoir, mais en ombre chinoise, uniquement lorsque la lampe dédiée s’allume, un peu à la manière d’un insert de plateau. Le souci du détail vous avez dit ?

Un joli coup de crayon de la part de John Youssi

Last but not least, le plateau et son world under glass.

Là encore, il y a tellement de détails présents qu’il serait bien indigeste à la lecture de tous les citer. L’élément le plus important cependant se situe au travers de l’artwork global du plateau. Ce dernier traduit l’importance d’apporter de la lisibilité dans le gameplay d’un flipper puisqu’il vous indique comment jouer au travers de deux grands thèmes : il reprend tout d’abord le manoir de la Famille Addams, chaque insert correspondant à une mission.

Ensuite, le reste du plateau est séparé entre les différentes phases de jeux dans laquelle vous devrez envoyer votre bille :

  • Les escaliers, sous forme de décals sous les rampes
  • Le cimetière, au niveau des bumpers
  • La bibliothèque, qui camoufle l’entrée du coffre-fort
  • Le marais qui abrite un immense trou pouvant recevoir les billes
  • La salle de jeux avec le train de Gomez
  • Le couloir avec le téléphone, le chevalier et la cachette de « La Chose »
  • La fameuse chaise électrique

Fun Fact : L’un des mods les plus connus de ce flipper consiste à ajouter une figurine de Fétide Addams sur cette chaise électrique, généralement équipé d’une ampoule dans la bouche. Aussi joli soit ce mod, il n’a aucun sens si l’on se réfère au film. Fétide n’a jamais été sur cette chaise puisque c’est Pugsley qui s’y retrouve enchainé par sa sœur. La popularité de ce mod a donné suite à une quantité de variantes, alors qu’il s’agit d’une erreur du créateur de la première version.

Un playfield à la fois complet et lisible

En bref, nous avons affaire à un plateau clair et bien designé qui ne laisse pas part à une éventuelle mauvaise interprétation du gameplay.

Dernier élément visuel à noter : Un topper (chose suffisamment rare à l’époque) et animé, qui plus est. Ce dernier reprend le design d’un nuage, transparent, qui surplombe le toit du manoir (dans le prolongement du translite) et se retrouve éclairé par 3 flash par le dessous, simulant ainsi les éclairs d’un orage lors de phases de jeux en multiball. Quand je vous dis qu’il y a le souci du détail…

Tu veux jouer à un jeu ?!

On rentre dans le vif du sujet avec LE point principal de ce flipper, son gameplay. Et c’est finalement sur cet aspect que cette machine livre son plein potentiel. Dès les premiers envois de billes on reconnait la patte si particulière de Pat Lawlor. C’est vif, précis, le flow est bon et on alterne entre du « stop and go », des rampes, des orbites, des combos, des tirs puissants… bref, on sent très rapidement que le but est de s’amuser tout en ayant entre les mains une machine suffisamment exigeante pour ne pas s’ennuyer, mais suffisamment permissive pour ne pas s’énerver.

Le gameplay se divise en deux grands axe :

Le premier est lié au manoir situé en plein milieu du plateau décrit précédemment, chaque fenêtre du manoir correspondant à une mission. Pour les activer, il vous suffira d’envoyer votre bille dans le trou situé sous la chaise (ou dans le marais) et de compléter l’objectif correspondant. L’idée étant d’aller tout en haut du manoir en complétant suffisamment de missions pour activer le « Tour The Mansion » et ainsi lancer le wizard mode.

C’est certes, simple et classique dans l’approche, mais la clarté des missions, des inserts et la présence de lumières vertes/jaunes/rouges disposées à côté des accès comme la chaise, la chose ou encore la bibliothèque permettent très rapidement de savoir quoi faire et où envoyer votre bille.

Le manoir vous indique clairement la mission en cours
La bibliothèque ouverte, vous laisse le champ libre vers « The Vault » !

Le deuxième axe de gameplay se situe au niveau de la bibliothèque. Cette dernière vous indique d’épeler le mot « G-R-E-E-D » pour l’ouvrir (il s’agit du nom du faux livre qui permet l’ouverture du passage secret vers le coffre-fort de Gomez dans le film). Pour ce faire, vous n’aurez qu’à viser cette bibliothèque, chaque impact de bille activant une lettre. Au bout de la 5ème, la bibliothèque pivote, vous laissant ainsi l’accès au coffre-fort, un trou vous permettant de locker les billes pour lancer l’un des multiball. Dès lors que vous rentrez en phase de multiball (le fameux « Showtime ! » hurlé par Gomez), des aimants cachés sous le plateau vont s’activer simultanément pour envoyer valser vos billes de manière incontrôlée sur le plateau. Une belle façon de rendre ce flipper totalement possédé pour ainsi coller un peu plus avec le thème.

Couplé à ces deux axes principaux de gameplay, on retrouve tout un tas d’éléments complémentaires comme :

  • Les lettres « THING », disposées en dessous de l’écran, à allumer en prenant la rampe correspondante ;
  • La rampe Bear Kick, qui reprend le fameux tapis « vivant » des Addams dans le film et active différents éléments du plateau ;
  • La possibilité d’activer le « Thing Flip », le petit batteur situé à gauche (suivant un combo « lane/rampe »), qui a la particularité de jouer tout seul et d’envoyer lui-même la bille dans le marais. (Bally osera même à l’époque, dans sa vidéo promotionnelle, parler d’IA, en justifiant le fait que le jeu apprend petit à petit à régler son tir automatiquement) ;
Le fameux « Thing Flip »
  • Le crash des trains de Gomez à activer dans le couloir dédié ;
  • Des combos orbites/rampes qui vous permettent de scorer de façon très élevée ;
  • Un skill shot, et bien d‘autres choses encore…

Et c’est finalement là toute la force de cette machine. Encore une fois, si l’on se replonge en 1992, il était bien rare de trouver un flipper aussi complet avec autant de fonctionnalités et surtout, aussi accessible et si peu punitif. Ce qui explique d’ailleurs en grande partie son succès en exploitation et l’engouement pour ce flipper depuis quelques temps, chacun voulant retrouver la machine de ses « années lycée ».

Une famille en or

Fort du succès commercial tout bonnement incroyable de cette machine pour l’époque, Bally décide en 1994 de sortir une édition qui s’apparenterait à ce que l’on appelle aujourd’hui un modèle « LE » (Limited Edition) dans les grandes productions de Stern : Le Addams Family Collector’s Edition, plus communément appelé « Addams Gold », limité à 1000 exemplaires.

Il faut bien comprendre qu’à l’époque, sortir une édition spéciale d’un flipper destiné au marché des collectionneurs n’est pas vraiment chose courante. En effet, nous sommes en plein âge d’or du flipper, et les machines vendues sont, pour la quasi-totalité, destinées aux professionnels. Autrement dit, les exploitants, dont l’objectif est de faire un roulement de machines dans les bars, cafés et salles de jeux pour faire tourner leur business.

Et cette édition spéciale destinée aux particuliers traduit bien à elle seule toute la particularité de cette machine, son impact dans le monde du flipper et son énorme popularité.

Le petit golden boy et son grand frère, côte à côte

Qu’est-ce que l’on retrouve donc de différent dans cette fameuse « Collector’s Edition » ?

  • Un armor kit (side rails, lockbar & pieds) complet couleur or (notez que la teinte gold de l’époque était légèrement plus patinée et matte que la plupart des kits gold très « shiny » que l’on retrouve actuellement) ;
  • Les rampes en métal, couleur or ;
  • Quelques éléments de plateau couleur or : Les caps pop bumper, la bibliothèque et la boite qui renferme La Chose ;
  • La teinte bleutée des decals de caisse originaux remplacée par une couleur or ;
  • Une plaque de métal sur laquelle est notée le numéro de version (de 0001 à 1000), elle aussi couleur or.

Bref, vous comprenez aisément pourquoi cette version porte le doux nom de « Gold Edition ». Notez également qu’il subsiste une légère différence de pattern dans l’artwork du tapis rouge qui mène à la deuxième rampe par rapport à la version classique.

On retrouve également un code légèrement retouché pour ajouter quelques fonctionnalités en plus (Une v2 en quelque sorte). On a, entre autre, des animations sur l’écran en plus, un nouvel écran titre et quelques modifications dans les missions ainsi que dans les bonus alloués qui viennent marquer la différence logicielle avec l’original.

Inutile de préciser que cette version est actuellement à peu près aussi rare et recherchée que le bon goût dans une émission de télé réalité ! Autrement dit, si tant est que vous tombiez sur un exemplaire à la vente, vous devrez débourser un joli pactole pour espérer poser vos mains sur cette relique. Et pour ce prix, n’oubliez pas de demander le certificat d’authenticité, la documentation d’origine et de vérifier les points de détails mentionnés ci-dessus. Car la plupart des pièces sont actuellement reproduites à l’identique et il est assez facile de transformer un Addams classique en Addams « fake » Gold Edition.

Un certificat signé par toute l’équipe de conception

« TONNERRE ! » heu… « SHOWTIME ! »

C’est beau, ça joue bien et côté animation ça donne quoi ?

Du côté du DMD, sans être raté ce n’est pas le point fort du jeu, les animations sont globalement assez pauvres, surtout si on les compare à des flippers sortis la même année et qui, de ce côté, sont dotés d’animations bien plus léchées (Creature From The Black Lagoon par ex.).

Certes, on retrouve des touches d’humour qui rendent bien hommage à la franchise, comme les billes qui volent dans la tête de Cousin Itt (Cousin Machin) et quelques éléments non sans style comme l’animation du « Thing Flip » mais pour le reste, ça sera surtout du texte, du texte et encore du texte. Finalement, ça casse un peu l’ambiance globale du flipper… Dommage.

Quelques animations qui auraient mérité d’être un poil plus travaillées

Côté son en revanche, c’est très propre. Malgré les contraintes techniques de l’époque, le thème est très bien retranscrit, les musiques sont agréables à l’oreille, les effets sonores bien dosés et évidemment très fun. Quant aux call out, il serait bien difficile de faire mieux dans la mesure où ils sont tirés du film et, qui plus est, des deux personnages principaux : Morticia et Gomez Addams (Respectivement joués par Anjelica Huston et Raul Julia). De ce côté, là, rien à redire, ça complète à merveille le tableau.

Bieeen ! Pas bieeen !

Alors le verdict ?

C’est bien simple, essayez de demander sur un forum de passionnés ce qu’ils pensent du flipper The Addams Family et vous allez déchainer les foules à peu près de la même manière que si vous lanciez le débat « Pour ou contre le Playfield Protector ? ».

Et la raison derrière tient sur 2 arguments principaux :

  • Le premier c’est son prix actuel. Et je dois bien l’avouer, sur cet aspect-là, on ne peut pas vraiment donner tort aux détracteurs du TAF. Sa cote actuelle n’a rien de rationnel (ndlr : Cet article est écrit en 2021, et le prix de vente moyen d’un exemplaire en état « correct » se situe aux alentours de 6000€, soit près du prix d’un Stern Pro Neuf). Encore moins si on la met au regard du nombre d’exemplaires sortis. C’est bien simple, c’est le flipper le plus produit de tous les temps, et c’est l’un des plus chers sur le marché de l’occasion… Allez comprendre.
  • Le deuxième argument, c’est sa faible profondeur de gameplay, au regard justement, de son prix. Et sur cet aspect, je mettrais un véto. Pour une raison toute simple, c’est que l’on parle d’une machine sortie en 1992 et que la majeure partie des comparaisons qui sont effectuées se font avec des flippers qui sont sortis bien après.

Et c’est bien là tout le cœur du débat qui déchaine les passions. Les comparaisons, quand elles sont trop éloignées n’ont aucun sens. Un TAF se joue pour ce qu’il est, pour ce morceau d’histoire de pop culture, pour son ambiance, sa fidélité au film, ses toys, son fun et bien évidemment un énorme aspect nostalgique. Bien sûr qu’il ne peut pas rivaliser avec le gameplay complexe et solide d’un Stern ou d’un JJP actuel mais si on le met au regard de ce qui se faisait à l’époque (je parle bien de l’année de sortie de la machine), on comprend bien évidemment la raison d’un tel succès commercial et ce coup de maître signé Pat Lawlor.

Quant à savoir s’il vaut le prix que les vendeurs en demande aujourd’hui au regard de ses qualités ? Evidemment non, mais très honnêtement, quelle machine vaut réellement le prix que l’on y met aujourd’hui ?

Le saviez-vous ?

Minute culture sur Pinball Mag. ! Il existe de nombreuses petites anecdotes plus ou moins connues autours du Addams Family, en voici quelques-unes :

  • The Addams Family totalise 20 270 exemplaires produits, ce qui en fait encore aujourd’hui, le flipper le plus produit de tous les temps. Soyons honnête, ce record ne sera jamais battu, le contexte de l’époque justifiait bien plus qu’aujourd’hui les volumes de production impressionnant qui sortaient de chaines de production Bally/Williams, Data East ou même Gottlieb.
  • Certains modèles de fin de production ont été des modèles hybrides Gold/Classique dûs à quelques erreurs sur les chaînes de montage lorsque Bally préparait sa version Collector : il existe donc des TAF dont la caisse est équipée du decal de la version Gold alors que les decals de la backbox sont les classiques bleus. Hormis cette particularité, le reste du flipper est bien en édition classique et non collector.
  • L’inscription « To open bookcase for shot to vault spell G-R-E-E-D » de la bibliothèque est, sur de nombreux modèles, un sticker qui masque l’inscription originale. Pour ceux qui ont décollé ce sticker, vous avez pu noter que le plastique original mentionne une indication complètement différente et parfaitement incompréhensible. Pat Lawlor expliquera des années plus tard que la production en série des plastiques avait été lancée avant même que les sessions de tests de gameplay sur les prototypes du TAF ne débute. Comme la plupart des joueurs ne comprenaient pas comment ouvrir la bibliothèque, ils ont édité de nouvelles instructions qu’ils ont collées sur le plastique original avant de lancer l’assemblage des machines finales.
Une indication qui n’était pas des plus claires…
  • Il existe, à la manière des jeux vidéo de l’époque, des cheat code pour le TAF. Ils s’activent en suivant une combinaison de touches bien précises et permettant d’afficher des animations cachées (sortes de « Easter Eggs ») sur l’écran. Il en existe deux pour la version classique et un supplémentaire pour la Collector’s Edition. À vous de les trouver !
  • Lorsque le flipper joue le thème musical emblématique de la Famille Addams en fin de partie ou en Attract Mode, les batteurs s’activent tout seul au son du fameux « Tac Tac » de fin de refrain. Ce petit clin d’œil ne se déclenche que de manière aléatoire et ne manquera pas de faire sourire le joueur qui appréciera, une fois de plus, le souci du détail de cette machine.

Fiche technique

GENERAL :

Fabricant : Bally (Midway Manufacturing Company)
Date de production : Mars 1992
Thème : Fiction / Licence de film
Type : Solid State / Standard Body
MPU : Williams WPC (Fliptronics 1)
Abréviation : TAF
Unités produites : 20,270

TOYS / PARTICULARITES :

La Bibliothèque : Toy monté sur un disque tournant qui compte le nombre d’impacts de billes grâce à des optos et permet de pivoter pour laisser l’accès à un trou qui lock les billes.

La Chose : Main mécanique camouflée dans une boite en haut du plateau et vient « voler » votre bille grâce à un aimant situé entre ses doigts.

La chaise électrique : Reproduction de la fameuse chaise des enfants Addams sous laquelle se situe le kickout hole permettant d’activer les missions ou le multiball. Elle dispose de deux lampes sur les côtés s’éclairant en fonction des phases de jeu.

Les aimants « The Power » : Jeux de 3 aimants situés sous le plateau qui s’activent pour casser la trajectoire de la bille de manière totalement aléatoire, en fonction des phases de jeu.

Kreepy, Kooky…

FONCTIONNALITES NOTABLES :

  • Flippers (4)
  • Pop bumpers (5)
  • Slingshots (2)
  • Standup targets (11)
  • Rampes (2)
  • Diverter (1)
  • Kick-out holes (2)
  • Multiball (3 billes)

ÉQUIPE TECHNIQUE ET ARTISTIQUE :

Game Design : Pat Lawlor, Larry DeMar
Mécanique : John Krutsch
Software : Larry DeMar, Mike Boon
Artwork : John Youssi
Son : Chris Granner
Musique : Chris Granner
Dots/Animation : Scott Slomiany

…Spooky, Ooky !
Syl Vain
Syl Vain
Fan de pop culture des années 80/90, collectionneur compulsif et partisan du "c'était mieux avant !"

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