« Ça y est, à Pinball Mag. ils ont craqué… Ils nous mettent des comptines maintenant ! »
Salut les Pinheads ! MEEEUUUHHH non on a pas craqué ! On voulait juste vous mettre un truc tout mignon avant de commencer ce test car ce qui va suivre risque de faire friser certaines moustaches et de piquer un peu les mollets. Et quoi de mieux qu’une petite chanson de notre enfance pour amorcer le processus ?
Nous n’aimons pas ce flipper. Voilà, c’est dit. Plutôt brutale comme introduction et qui ne donne pas forcément envie d’aller plus loin. Pourtant, vous auriez tord de ne pas aller jusqu’au bout.
En effet, vous le savez, à Pinball Mag. nous mettons un point d’honneur à rester objectifs et surtout positifs. Notre but n’est pas de vous convaincre d’acheter ou non un flipper mais plutôt de vous donner notre point vue sur une machine. Après, libre à vous de l’essayer et de confronter notre avis au vôtre. Ainsi, pour nuancer notre propos d’introduction, nous aimons jouer sur n’importe quel flipper. Car, avant tout, ce que nous aimons, dans le flipper, c’est jouer et avec ses amis si possible (ndla : pour autant, les flippers à thème musical, c’est pas trop mon truc). De plus, n’oublions pas que nous respectons le travail des fabricants, mais sous ce respect et cette admiration, n’ont n’y soustrairons pas notre sens critique.
Une dernière chose avant de commencer, il faut vraiment écouter la chanson avant c’est très important ! Mais pour bien en profiter, montez le volume, remplacez le mot « lapin » par « créativité » le mot « choux » par « pognon » et le mot « fermier » par « pinhead » et vous aurez d’entrée de jeu notre ressenti. Les choses étant dites, entrons dans le (creux) vif du sujet !
Sommaire
- 1 Les dates ! C’est quelque chose les dates !
- 2 AAAHHHHaaaaahhhhAAAAAAHHHHH (bon c’est sensé être l’intro d’Immigrant Song, je sais j’ai la voix enrouée !).
- 3 -« Par contre il faudrait lui changer son assiette car là il a tout vomi ». – « Ah non, non, il n’y a pas touché ! »
- 4 Mais que diable allait-il faire dans cette galère ?
- 5 Si le plateau du Led Zeppelin était un paysage, ce serait un désert…
- 6 Des tours, des tours et encore de tours…
- 7 Du score, du score et encore du score !
- 8 De deux à six billes pour les Multiball
- 9 Wizard Modes
- 10 The song remains the same…
- 11 FICHE TECHNIQUE
Les dates ! C’est quelque chose les dates !
En fin d’année 2020, après des mois de rumeurs, Stern officialise la prochaine sortie de son nouveau flipper : le Led Zeppelin. Coïncidence de calendrier (ou pas), JJP vient de sortir en octobre son phénoménal Guns N’ Roses et…
Quoi ? Comment ? Nous entendons des voix s’élever dans le fond de la salle de concert ? Ah ben oui ! Vous ne pensiez tout de même pas que nous allions faire l’impasse sur cette petite subtilité « flipperistique » ? Comment ça, on ne peut pas comparer ? Beh bien sûr que si on peut ! Et qui plus est, on doit ! Là, c’est une nécessité, pour vous lecteurs, lectrices, pour bien comprendre ce que nous reprochons à cette machine.
Tant qu’on y est, info en passant, Stern déteste la concurrence. D’ailleurs c’est ce qui de notre côté nous fait douter du hasard calendaire. Comme nous ne sommes pas dans le secret des dieux, nous accordons le bénéfice du doute.
Pourtant, la concurrence (et par conséquent la comparaison) peut apporter de bonnes choses si elle ne dérive pas en concours de qui a la plus grosse. Car même si Stern jouit d’une renommée mondiale, de la plus grande puissance de production dans le monde du flipper, de grands noms à son service, du plus grand nombre de productions écoulées, bref d’un quasi monopole incontestable, ce serait le moment pour eux de se faire une profonde introspection sur une chose totalement absente de ce pinball : la créativité…
AAAHHHHaaaaahhhhAAAAAAHHHHH (bon c’est sensé être l’intro d’Immigrant Song, je sais j’ai la voix enrouée !).
AAAHHHHaaaaahhhhAAAAAAHHHHH, c’est un peu notre réaction lorsque nous avons découvert les premières photos du Led Zeppelin. Mais plus en version mec qui vient de donner un coup de marteau sur les doigts en plantant un clou que le cri conquérant du guerrier Viking de la version initiale.
Avant même d’avoir vu la moindre vidéo et encore moins d’avoir posé les mains dessus, le moins que l’on puisse dire, c’est que le look de ce flipper a fait du bruit ici et outre Atlantique. Alors, nous allons essayer d’être le plus honnête possible et de recadrer les choses dans leur contexte afin de vous proposer la meilleure analyse possible concernant l’artwork de ce flipper.
Pour ce faire, il faut avoir conscience que le travail sur le design se décompose en deux parties : la caisse et le fronton d’un côté, le plateau de l’autre.
-« Par contre il faudrait lui changer son assiette car là il a tout vomi ». – « Ah non, non, il n’y a pas touché ! »
Comme évoqué ci-dessus la caisse des trois modèles a clairement fait l’objet de critiques plutôt acerbes. Pour être francs, nous faisons partie de ceux-là. Toutefois, à la décharge de Stern, ils sont parfaitement dans le thème car il s’agit ni plus, ni moins, des pochettes d’album du groupe. Mais penchons-nous un peu plus dessus et dans l’ordre s’il vous plaît !
- Le modèle pro : c’est la pochette du troisième album qui a été utilisée pour recouvrir la caisse de ce modèle d’entrée de gamme. Alors on dit entrée de gamme car c’est le cas, mais n’oublions pas que maintenant, avec l’augmentation des tarifs de Stern et la taxe de 25%, l’entrée de gamme c’est tout de même environ 8000€ ! Alors certes, il s’agit de l’artwork officiel du troisième album donc les fans du groupe apprécieront, mais pour avoir eu l’occasion de le voir en vrai, ça reste tout aussi moche. D’ailleurs, c’est même à se demander si un graphiste est passé par là car rien n’a été fait ! Le graphisme est pixelisé et a été grossièrement adapté pour les besoins du flipper. Un peu comme si nous on avait prit un fichier sur internet pour l’agrandir, faire un sticker et le coller sur une caisse…
- Le modèle premium : pour nous, c’est le plus réussi. Il s’agit de la pochette du premier album. Elle renvoie une image plus sombre du groupe qui d’ailleurs revendiquait ce contraste entre ombre et lumière. N’ayant pas eu l’occasion de le voir en vrai, nous espérons que l’adaptation graphique sera plus aboutie, même si nous en doutons. En revanche, une légère pixellisation serait certainement moins dérangeante avec cette base graphique. Toutefois, avec ce modèle, Stern aurait pu tenter une vraie prise de risque en le complétant d’un plateau lui aussi dans les même teintes à l’instar du The Munsters version premium. Personnellement, nous sommes convaincus que cette prise de risque aurait été salutaire. Mais il n’en est rien…
- Le modèle LE : là, saluons la prise de risque, mais rions du résultat… Ici, pas de pochette d’album mais un artwork (Icarus) issu de la mythologie du groupe et plus exactement du logo de leur société de production « Swan Song Records ». Pour le coup, cette version cumule les défauts : utilisation d’un graphisme attribué au groupe alors qu’en réalité il s’agit de leur société de production qui promeut plusieurs groupes (dont Led Zep), Icarus (et non pas Lazarus en slip comme s’en amusent nos compères de RB Flip), n’a jamais été une chanson du groupe ni même leur logo, un graphiste est passé par là mais pour booster les saturations à outrance avec un résultat plus que douteux… Soyons très clairs sur ce point, même si Led Zeppelin est assimilé à la scène psychédélique, leur imagerie n’est pas dans le cliché du « flower power ». Leurs racines viennent du blues et de la folk certes, mais les textes parlent (entre autre) de sexe en version viril voir misogyne et ce n’est qu’ensuite qu’ils dérivent vers les sujets mystiques ou occultes qui feront d’ailleurs d’eux, à leur dépend, les ancêtres du hard rock ou du heavy metal… Remarque, ça aurait pu être pire, Stern aurait pu choisir la pochette de leur album « Houses of the Holy ». Là au moins on aurait été raccord avec les saturations mais nous pensons que les petits enfants tous nus sur la pochette ont dû les freiner… C’est pourquoi nous avons particulièrement du mal avec cet artwork que vient compléter malheureusement le playfield…
Mais que diable allait-il faire dans cette galère ?
L’immense Greg Freres, dont la réputation n’est plus à faire, est en charge de la direction artistique. Et il a du monde à sa disposition : Marc Raneses, Mark Galvez, Tom Kyzivat, Olivia Jensen, Alex Borre, David Liskovic, Mimi Ernst, Larry Wotman, Eric Drucker, Steven Martin et Justin Frait ! Malgré cela, la réalisation générale est décevante et manque cruellement d’inspiration.
Sur le plateau, on retrouve encore le logo Icarus (sur les trois bumpers, sur le spinner et devant l’outhole), le dirigeable en gros sur le plateau et deux sur l’apron, le portrait des membres sur le plateau et back panel, le signe mystique représentant chacun des membres du groupe, à peine une soixantaine d’inserts, quelques arabesques, quelques éclairs et point barre…
Franchement, on aimerait développer cette section, on aimerait pourvoir vous en dire plus, on aimerait repérer des petits détails, ces petites choses qui nous font découvrir un univers sous la glace. Malheureusement, il n’y a rien ! Encore plus malheureux, et nous allons le voir tout de suite, l’approche du plateau au niveau technique est identique.
Si le plateau du Led Zeppelin était un paysage, ce serait un désert…
Allez ! On est fou ! On vous balance en pleine face, toujours dans le style direct, l’ensemble de ce que vous allez trouver sur le plateau ! Accrochez vos ceintures, ça va être violent ! :
- trois flippers
- trois bumpers
- trois drop targets
- sept targets
- un toy Icarus
- un spinner
- un décor de dirigeable
- trois rampes
Pfiouuu, c’était long ! Nous allons faire une petite pause pour nous remettre de nos émotions ! Ah oui, pardon, on a oublié la playlist :
- Good Times Bad Times
- Whole Lotta Love
- The Song Remains the Same
- Rock and Roll
- Trampled Under Foot
- Ramble On
- Kashmir
- Immigrant Song
- Black Dog
- Communication Breakdown
Voilà. Pour 8000€, vous avez 10 chansons et trois, quatre bidouilles… Sans rire, nous n’aimons pas tirer sur l’ambulance, mais là, y a de quoi se rendre malade quand même. On en remet une couche ?
Voici ce que vous propose la version Premium (10900€) et la version LE (13500€) :
- version premium : un montage charge avec un spinner et un lockball magnétique ainsi que des artblade chatoyants avec « 96 leds RVB intégrées et synchronisées avec les événements du jeu » (96 leds RVB en somme).
- version LE : la même chose avec en plus siderails bleues, vitre anti-reflets, haut-parleurs de haute qualité, un shaker, une backglass miroir, le tout limité à 500 exemplaires.
Voilà, une fois de plus on a fait le tour du coté « créativité » et « ingénierie ». Voici la réalité des faits, il n’y a rien à dire de passionnant sur ce flipper…
Une chose notable toutefois : là où d’habitude il faut attendre des mois voir des années avant de découvrir les accessoires d’un flipper, Stern a cette fois-ci proposé dans la foulée une série d’options. Reste à savoir si, comme d’habitude, les chaînes de production vont suivre car depuis quelques temps là aussi c’est la catastrophe… En effet, tout est déjà « sold out ». Mais cependant, nous ne pensons pas que cela soit dû à un engouement phénoménal pour ces items, mais plutôt à des quantités très faibles de production.
Là encore, le prix des options est démentielle ! En France, voici les tarifs approximatifs de toutes les options : 1100€ pour le topper, 110€ pour le shooter, 310€ pour les side armour et, le clou du spectacle 560€ pour les art blades !!!
Revenons d’ailleurs si vous le voulez bien (et même si vous ne voulez pas d’ailleurs 🙂 ), sur cette histoire d’art blade. Ce sont actuellement les art blade, les plus chères du marché. Plus chères au niveau prix de vente hein ! Car on ne va pas nous faire croire qu’en terme de production ça coûte un bras. A titre de comparaison, à ce prix là, vous avez une PS5 flambant neuve qui, elle, est un bijou de technologie actuelle ! Car c’est bel est bien de ça qu’il s’agit : d’une technologie. Là, concrètement, Stern propose un bandeau de leds RVB avec un autocollant quand de l’autre coté on a des micro-processeurs high tech dernière génération…
De plus, ça nous laisse étrangement une impression de déjà vu pas vous ? Ben si, souvenez-vous ! Ce fut un peu la même histoire qu’avec le Stranger Things et son kit UV. Pilule qu’il a déjà fallu avaler à l’époque (pour ceux qui nous pas suivi, consultez notre article concernant le Stranger Things) sauf qu’à la grande différence, le kit UV répondez à une nécessité créative couplée à un easter egg et qui a sublimé une phase de jeu. Ici, au mieux, c’est un plus luminaire…
Allez ! On ne s’arrête pas en si bon chemin sur les comparaisons : on ne peut s’empêcher de faire le rapprochement avec le GNR de JJP et ses « hotrails » de toute beauté, elles aussi en RVB mais à la grande différence qu’elles sont disponibles dès le modèle d’entrée de gamme. Alors certes, l’entrée de gamme est légèrement plus élevée que chez Stern, cependant le flipper est mille fois plus complet et rien n’est à installer vous-même ! Fermons cette parenthèse et attaquons nous au gameplay.
Des tours, des tours et encore de tours…
Alors autant on aime pas les flippers aux règles et code complexes, autant les règles basiques et répétitives nous ennuient profondément… Le Led Zeppelin est un flipper à combo. Le but sera juste de faire encore et encore les lanes, rampes et spinners pour augmenter votre mutliplier et faire du score. Le seul objectif, est de faire « progresser » la chanson de notre choix en faisant X fois les même choses. Autant vous dire qu’on a vite fait le tour… On est bien loin d’un « metroid-vania » genre Ghostbusters ou Elvira. Cependant ce flipper est exigeant dans ses shoots et il sera adoré par les joueurs qui aiment faire du score. Car ici, le score est à près la seule chose motivante étant donné qu’aucun univers, secret, surprise ou animation (exception faite au clin d’œil à Shepard Farey lors d’une animation sur le LCD) ne vous attend sous la glace…
En début de partie, on vous propose de choisir quel morceau lancer (pour rappel il y en a 10) et de sélectionner votre « tour ». Vous devrez donc augmenter votre score pour faire évoluer vos titres qui sont eux-mêmes découpés en section (intro, couplet, refrain, pont, etc…). A chaque bille, une nouvelle chanson. Le but ultime étant de faire passer les compositions au seuil « Platinum » en faisant divers combos.
Par exemple, vous choisissez le titre « Immigrant Song ». Pour commencer les combos, il vous faudra viser la rampe de droite et ensuite placer votre bille dans l’éjecteur de gauche. A ce moment, sur l’écran LCD, vous devrez choisir quel défis (tour) vous souhaitez réaliser : X fois le spinner, X fois la rampe de droite, X fois les switch, etc, etc… Pour déclencher à nouveau les défis, il faudra cette fois-ci réaliser deux tirs dans la rampe de droite et une fois dans l’éjecteur et bis repetita placent !
Niveau skill shot, il n’y en a qu’un seul et fonctionne comme celui du Stranger Things. À l’aide du lanceur, il vous faudra viser une des trois targets sur votre gauche dont les inserts défilent. À vous donc de choisir le bon timing et de toucher la target dont l’insert est allumé.
Notons aussi que les shoot sont assez exigeants. En effet, les rampes sont situées très loin dans le flip, encore plus qu’un Stranger Things ou un Elvira par exemple. Une originalité ni bonne, ni mauvaise qui conviendra à certains et déplaira à d’autres. De plus, les lane sont relativement étroites et vous imposent un touché de bille particulièrement dans le contrôle.
Du score, du score et encore du score !
Qui dit flipper à score, dit playfield multiplier. Ce sont les inserts aux symboles ésotériques (représentant chaque membre du groupe) en bas de plateau qui vous indiquerons où vous en êtes dans votre playfiled multiplier. Chaque insert s’allumera en fonction d’objectifs spécifiques : visez les cibles R.O.C.K, Z.E.P, L.E.D ou les cibles ball save sur la gauche pour les activer. Pour terminer votre action et déclencher le multiplicateur, visez Lazarus en slip, euh pardon, Icarus.
Pour le bonus multiplier, faites défiler les inserts R.O.L.L des inlanes et outlanes pour allumer lors du passage de bille les inserts (il faut faire les quatre). Ainsi, vous obtiendrez le bonus multiplicateur.
De deux à six billes pour les Multiball
Le Led Zeppelin embarque six billes au total. Cependant, la plupart du temps, les multibilles commencent par deux billes et il faudra shoot le Lazarus en slip, euh Icarus (décidément!) pour un « add a ball ».
En excluant les wizard modes, il y a à notre connaissance, 2,5 multiball. Oui, on dit 2,5 car si vous n’avez pas une version premium ou LE, bye bye le « Electric Magic multiball ». Les voici donc avec leur mode de déclenchement :
- Tour multiball : juste au dessus du outhole, les inserts UK Tour 1971, USA 1975, Earl’s Court, USA 1977, (les « tour ») vous informent sur votre progression. Lorsque vous terminez un tour, vous déclenchez un multibille propre à ce tour qui commence à deux billes et peut atteindre six au maximum.
- Zeppelin multiball : il vous suffira de shooter les quatre cibles R.O.C.K sur votre droite et ensuite locker vos billes sur la rampe de gauche pour le déclencher.
- Electric Magic multiball : uniquement disponible sur les versions premium et LE. Il vous faudra viser les trois drop target Z.E.P ainsi que les trois cibles L.E.D pour activer la montée du toy « Electric Magic ». Une fois hors du plateau, cela vous invite à cibler le spinner qui se trouve à l’intérieur pour charger le pouvoir magnétique du lock (un peu comme une dynamo). Ensuite, vous devrez locker vos billes qui descendront sous le playfield pour déclencher le multibille.
Wizard Modes
Comme vous le savez, en tant que bon Low Score Pinball Wizard qui se respecte, nous n’avons pas atteint ces modes. Cependant, ils sont au nombre de trois, et ils se matérialisent par les inserts situés juste au dessus du outhole :
- Top of charts : finir les dix chansons
- Le Zeppelin : finir les dix chansons en mode « platinum »
- World tour : finir les quatre tournées
The song remains the same…
FICHE TECHNIQUE
GÉNÉRAL :
Fabricant : Stern
Date de production : décembre 2020
Thème : Musique – sous licence
Type : Solid State Electronic
Processeur : Stern Spike 2 System
Abréviation : LZ
Unités produites : N/C
Prix de lancement : entre 8000€ et 13500€
TOYS :
Zeppelin en 3D fixe
Icarus électro-mécanique qui saute sur place
Electric Magic électro-mécanique et magnétique qui s’ouvre et se ferme et lock les billes
ÉQUIPE TECHNIQUE ET ARTISTIQUE :
Game Design : Steve Ritchie
Mécanique : John Rotharmel
Software : Dean Grover, Raymond Davidson, Tim Sexton
Artwork : Greg Freres, Stephen Jensen
Animation : Chuck Ernst, Kitti Neko
Son : Bob Baffy
Musique : Led Zeppelin
Doublages : Brendon Small